Librairie Pierre Saunier

Solution générale du problème de la photographie des couleursSolution générale du problème de la photographie des couleurs Solution générale du problème de la photographie des couleursSolution générale du problème de la photographie des couleurs Solution générale du problème de la photographie des couleursSolution générale du problème de la photographie des couleurs Solution générale du problème de la photographie des couleursSolution générale du problème de la photographie des couleurs

Cros (Charles).
Solution générale du problème de la photographie des couleurs. Étude sur les moyens de communication avec les planètes.

Paris, Gauthier-Villars & Au bureau du journal Les Mondes / Aux bureaux du Cosmos & Gauthier-Villars, 1869 ; 2 plaquettes in-8, reliées identiquement en demi-maroquin souple, papier anthracite à ombrage astral, couvertures conservées, étui bordé à compartiments  (AlidorGoy). 12 & 16 pp.

8 000 €

Éditions originales.

Les exemplaires de Charles Cros.

Ces deux publications proviennent par descendance de Charles Cros – chacune comporte le timbre humide à l’encre rouge de la Vente François Cros (novembre 2014), petit-fils du poète. Ex-libris François Cros.

J’ai trouvé une méthode générale pour arriver à enregistrer, fixer et reproduire tous les phénomènes visibles, intégralement, c’est-à-dire dans leurs deux ordres de caractères primordiaux, les figures et les couleurs. La photographie des couleurs a préoccupé Cros toute sa vie : sa première note date de 1867 ; en 1869 il présenta à la Société française de photographie son procédé de reproduction des couleurs à l’origine du procédé actuel de « trichromie » et la présente Solution imprimée en avant-première dans le journal Les Mondes du 25 février 1869 ; en 1881, il déposait encore à l’Académie des Sciences un mémoire relatif à cette question.

Une tache prononcée de couleur brune (en effloraison ovoïdale) occupe la marge inférieure blanche de toutes les pages de la brochure – une souillure finalement assez photogénique…

La seconde étude s’intéresse à la communication avec les autres mondes au moyen de signaux lumineux. On a vu des points brillants sur les disques de Mercure, de Mars et même sur Vénus (…) Qu’on y regarde attentivement ; peut-être verra-t-on à nouveau ces points et les verrat-on mieux. Il faut une idée préconçue pour voir et on ne l’a pas eue jusqu’ici (Cf. par la suite les travaux de Gustave Le Rouge). En mai 1869, Cros avait envoyé son étude à l’astronome Camille Flammarion qui, enthousiaste, l’invita à en discourir lors d’une de ses conférences publiques. L’astronome poète (lui aussi de 1842) présenta Cros à ses amis : Victor Meunier, rédacteur en chef de Cosmos, revue encyclopédique des progrès des sciences et de leurs applications qui publia la communication les 7, 14 et 21 août 1869, et Jean-Albert Gauthier-Villars, l’éditeur qui fit paraître l’opuscule la semaine suivante.

Aucune tache à signaler, juste une trace de pliure (la brochure devait être restée dans la poche de Charles Cros).

Plaquettes parfaitement établies par Alidor Goy